COP 30 - Belém au Brésil - Du 10 au 21 novembre 2025

Lors de son discours, le Président a rappelé les principaux enjeux autour de la préservation de la biodiversité : la préservation des forêts, des tourbières et des ressources en eau, la coopération et le financement en matière d’environnement.

Le Président a souligné que La République du Congo mettait tout en œuvre pour contribuer à la lutte contre les dérèglements climatiques à travers de nombreuses initiatives comme la journée nationale de l’arbre, le programme national d’afforestation, le fond bleu pour le bassin du Congo, la certification des forêts en zone tropicale humide, la création du sommet des trois bassins forestiers et la préservation des populations ethniques, premiers gardiens et défenseurs des écosystèmes.

C’est aussi sous l’impulsion de la République du Congo que la résolution pour une décennie de reboisement a été votée en avril 2025 à l’ONU à la quasi-unanimité.

La crise climatique est aussi une crise d'équité, pour rappel, les émissions de carbone sont générées à plus de 95 % par les pays de l’hémisphère nord.

Les pays du Sud, les pays vulnérables, en particulier ceux d'Afrique, attendent de cette COP 30 de Belém au Brésil des engagements fermes, notamment sur le plan du financement, dix ans après les accords de Paris, le Président constate le fossé béant entre les ambitions proclamées et la grande insuffisance des efforts réalisés.

En conclusion, le Président a appelé "les Nations unies à accompagner financièrement les pays en développement dans leurs actions d’atténuation, d’adaptation et de prévention, tout en accordant une attention soutenue à la compensation des pertes et dommages liés au dérèglement climatique."